La violence / L’agressivité Simplified Revision Notes for A-Level AQA French
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La violence / L'agressivité
Faits réels inspirant le film
Il est essentiel de se rappeler que le film s'inspire de faits réels, notamment la mort accidentelle de Makomé M'Bowole, un jeune homme originaire du Zaïre, à la suite d'une bavure policière, ce qui a déclenché le conflit.
Les jeunes se montrent très confiants lorsqu'ils insultent les policiers, mais lorsqu'ils patrouillent, les jeunes baissent les yeux. Cependant, ils semblent malheureux car ils détestent la police, qu'ils perçoivent comme envahissant leur territoire, ce qui crée une tension palpable.
Les banlieues
Le langage et la violence
Les jeunes utilisent des gros mots pour se sentir plus puissants, imposer le respect et intimider les autres. Ce langage grossier peut conduire à des bagarres et à des actes violents.
Ils pensent que leur comportement agressif est le seul moyen de s'en sortir et d'échapper à la "jungle" quotidienne de leur environnement.
La loi du plus fort prédomine, rendant la violence indispensable pour gagner du respect.
Leur style vestimentaire, leur langage et leur appartenance à des groupes créent une identité distincte.
« Je suis d'la rue moi, et tu sais ce qu'elle m'a appris la rue à moi ? Elle m'a appris que si tu donnes ta joue, tu t'fais niquer ta mère et puis c'est tout ! »
Il est difficile de ne pas penser que ces jeunes sont piégés dans un cycle de violence.
Les images d'archives
Cette partie du film expose la violence et le conflit entre la police et les habitants des banlieues.
Dans un premier temps, la police est montrée protégeant ses voitures, alignée dans la rue, portant des casques et des boucliers, tandis que de nombreux jeunes occupent les rues.
Ensuite, les dégâts causés à la cité sont visibles : voitures incendiées, magasins pillés, chaos et violence omniprésents. Certaines personnes, gravement battues, sont réanimées.
Les jeunes lancent des cailloux et des cocktails Molotov, tandis que la police réplique avec des gaz lacrymogènes et des matraques.
« Assassins, allez... Vous tirez, c'est facile, nous on n'a pas d'armes, on a que des cailloux. »
Cette fracture énorme entre la police et les jeunes engendre des ravages et un pandémonium constant.
La scène du miroir
Dans cette scène, Vinz se montre très agressif, simulant la possession d'un pistolet.
Il aspire à agir comme un gangster, imitant les rôles vus dans les films d'action ou de violence américains. Il répète sans cesse :
« C'est à moi que tu parles ? », une réplique tirée du film Taxi Driver.
Bien qu'il aime jouer le rôle d'un gangster, Vinz ne fait que fanfaronner, comme on le voit lorsqu'il est incapable de tuer le skinhead à la fin du film.
Cette scène révèle son obsession pour l'arme, un symbole de son agressivité et de sa quête de pouvoir.
La scène sur les toits
Cette scène met en évidence la tension constante entre l'autorité et les jeunes des banlieues.
Un jeune garçon commence à insulter le maire vu en bas de l'immeuble, et les jeunes lui jettent des cailloux depuis le toit.
L'intervention de la police ne change pas la situation, car les jeunes continuent d'insulter les policiers et refusent de quitter les lieux.
C'est finalement Nordine qui ordonne à son frère et aux autres de descendre, montrant son autorité.
La scène avec les journalistes
Les trois jeunes, ennuyés et inactifs, reflètent l'oisiveté et la paresse des banlieues. Cet ennui pousse les jeunes à commettre des délits pour échapper à leur réalité et, comme Hubert, à gagner de l'argent.
Il y a une confrontation agressive entre les jeunes et les médias : Vinz insulte les journalistes, tandis qu'Hubert leur lance :
« On n'est pas à Thoiry. »
Les banlieues sont perçues comme dangereuses, et les journalistes ne descendent pas de leur voiture. Cette perception est accentuée par le fait que les journalistes sont en hauteur, protégés par des barrières, tandis que les jeunes restent en contrebas.
Les banlieues deviennent un spectacle, et leurs habitants sont vus comme des "animaux" violents dont il faut se méfier.
Les suggestions des journalistes, comme leur demander s'ils ont participé aux émeutes ou brûlé des voitures, troublent les jeunes.
La scène à l'hôpital
Cette scène illustre la rapide escalade des tensions entre la police et les jeunes, même lorsque le policier se montre calme et sympathique.
Vinz fait preuve d'une grande agressivité, provoquant le policier avec :
« Sors ton flingue ! »
Il est également irrespectueux, traitant le policier de « connard. »
Hubert tente de calmer Vinz, mais Saïd réagit lui aussi de manière agressive en disant :
« On bouge pas ! », bien que Samir souligne que le policier « ne fait que son boulot. »
La scène de l'interrogatoire (plan semi-rapproché)
Une des scènes les plus marquantes est celle du commissariat, où deux policiers molestent et humilient Hubert et Saïd sous le regard désapprobateur et dégoûté d'un jeune policier stagiaire.
Ils utilisent presque des méthodes de torture, comme le « Shanghai Squeeze. »
Insultes raciales et vulgaires des policiers :
« Saïd, c'est français ça ? »
« Dans ton pays, on ramasse avec les pieds. » (adressé à Hubert)
« Racaille ! Fils de chiennes. »
« Fils de pute. »
Molestations :
« On dirait une gonzesse, de dos ! »
« Il m'excite ! »
« Celui-là me plaît. »
« [C'est une] petite race de suceuses ! »
Cette scène dénonce explicitement la corruption et la brutalité policières. Elle illustre la haine raciale et la manière dont les policiers abusent verbalement et physiquement des jeunes, jusqu'à ce que Saïd soit en larmes.
Kassovitz fait ici une référence directe aux bavures policières qu'il veut dénoncer.
La Galerie d'art
La scène met en lumière les différences comportementales entre les jeunes des banlieues et les Parisiens.
Vinz, Saïd et Hubert agissent de manière maladroite car ils ne connaissent pas les codes de bonne conduite.
Ils se moquent des deux femmes, et Saïd manque de respect de manière flagrante, provoquant une escalade rapide de la situation.
La scène avec les skinheads
Les skinheads agressent violemment Hubert et Saïd. Vinz arrive avec son arme, et les trois jeunes se vengent sur l'un d'entre eux pendant que les autres s'enfuient.
Ils frappent le skinhead avec brutalité et agressivité. Vinz pointe son pistolet sur lui, déterminé à tirer.
« Tu crois que j'ai que de la gueule ? »
« Essaie pas de m'arrêter ! »
Hubert pousse Vinz à tirer, sachant qu'il n'en est pas capable.
Cette scène montre que, malgré son attitude confiante et violente, Vinz est incapable de tuer, révélant une humanité cachée sous son personnage de gangster.
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