Le style Simplified Revision Notes for A-Level AQA French
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Le style
L'esprit vif de la narratrice
La narratrice, Lou Bertignac, une adolescente de 13 ans, est décrite comme intellectuellement précoce. Son esprit vif se reflète dans le style de narration :
Ses pensées sont souvent inventives, anarchiques et imaginatives.
Lorsqu'elle est mal à l'aise, Lou utilise un style comique et exagéré pour décrire ses émotions :
Delphine de Vigan parvient ainsi à raconter une histoire poignante sur des thèmes sérieux avec un style léger et divertissant.
→ Le style vif et spontané de Lou apporte humour et fraîcheur à une histoire profondément touchante.
Comme de l'écriture automatique
Certains passages rappellent un style d'écriture automatique :
Par exemple, Lou associe des mots qui riment ou qui semblent surgir spontanément de ses pensées :
« Depuis longtemps je suis insomniaque, un mot qui finit comme maniaque, patraque, hypocondriaque » [P56].
Ces phrases donnent l'impression que Lou écrit ou parle sans filtre, renforçant l'idée d'une adolescente vive d'esprit qui laisse libre cours à ses pensées.
Cela contribue à l'immédiateté du texte, comme si Lou racontait son histoire directement au lecteur, sans trop réfléchir.
→ Ce procédé stylistique souligne le caractère authentique et fougueux de la narration.
La syntaxe
Delphine de Vigan utilise une variété de phrases longues et courtes pour refléter l'état d'esprit de Lou :
Phrases longues : souvent des listes ou des énumérations qui traduisent l'agitation et les pensées frénétiques de Lou :
« J'ai horreur des exposés, j'ai horreur de prendre la parole devant la classe, une faille sismique s'est ouverte sous mes pieds, je préférerais m'évanouir… » [P11].
Une énumération de 119 mots décrit les règles de Monsieur Marin [P32].
Phrases courtes : créent un rythme saccadé et soulignent des moments clés :
« Dehors pour toute la journée. Il faut tuer le temps. Marcher pour ne pas avoir froid. Trouver un endroit abrité pour s'asseoir » [P101].
L'alternance entre phrases longues et courtes permet de varier le rythme :
Quand Lou est paralysée par la timidité face à Lucas, elle écrit :
« Je suis muette. Je suis une carpe. » [P38], suivies d'une longue phrase qui reflète sa panique intérieure.
→ La syntaxe contribue à un rythme dynamique qui reflète parfaitement les émotions de Lou.
Le discours direct
Deux techniques de discours direct sont employées :
Sans guillemets : intégration fluide du dialogue dans la narration pour une impression de spontanéité :
« Monsieur Marin note mon nom, le sujet de mon exposé, je vous inscris pour le 10 décembre » [P13].
Ponctuation classique : utilisée pour des échanges importants ou touchants, comme entre Lou et Lucas :
« T'es toute petite et t'es toute grande, Pépite, et t'as bien raison » [P121].
→ Le discours direct introduit de la variété dans le texte et ralentit le rythme pour mettre en valeur les dialogues.
L'humour
Touches d'humour disséminées dans le récit :
Descriptions comiques :
Madame Cortanze et son chignon : « dont la hauteur relevait de la pure magie » [P50].
Monsieur Marin : « Il se tient un peu voûté » car il porte trop de faits et chiffres dans sa tête [P165].
Humour noir : lorsque Lou évoque la mort de sa sœur Thaïs :
« Parfois je me dis que Thaïs aussi devait être intellectuellement précoce, c'est pour ça qu'elle a lâché l'affaire » [P53].
→ Cet humour contraste avec les sujets graves et allège le ton du récit.
Lou utilise souvent un langage scientifique, reflétant son intérêt pour la science :
Elle lit des encyclopédies comme « De l'infiniment petit à l'infiniment grand » [P75].
Comparaison entre les innovations technologiques et l'incapacité à résoudre les problèmes sociaux :
« On est capable d'inventer des matériaux de construction intelligents… mais on est capable de laisser des gens vivre au bord du périphérique » [P178].
→ Le vocabulaire scientifique donne à Lou un style singulier, à la fois rationnel et poétique.
Le langage familier
Lou utilise un langage familier, typique des adolescents :
« Je ne suis pas foutue de faire un lacet » [P13].
Le dialogue entre No et Lucas contient des expressions réalistes :
« T'as pas une clope ? » (No, P16) ou « Barre-toi » [P92].
Omission fréquente du « ne » dans les phrases négatives :
« Ils peuvent plus vivre normalement » [P121].
Élision du « tu » devant voyelle :
« T'es toute petite et t'es toute grande » [P121].
→ L'usage du langage familier rend le récit plus authentique et ancré dans la réalité des jeunes.
Un style poétique
Qualité poétique du texte, notamment dans les réflexions profondes de Lou :
« La vérité c'est que les choses sont ce qu'elles sont… La réalité a toujours le dernier mot » [P192].
Anaphore : répétition d'une phrase pour souligner une idée :
« On est capable… On est capable… » [P178].
→ Ces passages donnent au texte une dimension poétique qui contraste avec sa simplicité apparente.
L'utilisation d'images mécaniques
Lou se compare souvent à une machine :
« Une erreur de fabrication » [P77] ou « un court-circuit » [P124].
Elle souhaite avoir une fonction de téléportation :
« Si seulement j'étais équipée d'une fonction retour vers dix minutes plus tôt » [P127].
→ Ces images traduisent son sentiment de déconnexion avec les autres et soulignent son intellect analytique.
L'usage des parenthèses
Les parenthèses servent à ajouter un commentaire humoristique ou une précision :
« Je ne suis qu'une madame-je-sais-tout (c'est mon père qui le dit quand il est en colère) » [P191].
« Le médecin avait parlé d'une fécondation in vitro (j'aurais trouvé ça épique) » [P45].
→ Les parenthèses ajoutent une touche d'humour et donnent l'impression que Lou s'adresse directement au lecteur.
infoNote
Conclusion
Le style de Delphine de Vigan dans No et moi mélange humour, poésie et réalisme grâce à la voix unique de Lou. Cette diversité stylistique permet de traiter des sujets sérieux avec une légèreté touchante, tout en capturant la personnalité vive et originale de la narratrice.
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